De grandes entreprises et des villes s’investissent dans la transition énergétique

Par | 2018-04-20

Voici les faits saillants de l’actualité en biométhanisation des 2 dernières semaines. Les municipalités, les villes et les organisations se sont particulièrement démarquées par leur engagement important envers le développement de la biométhanisation et du biogaz. Les régions d’Angers et de la Nouvelle Aquitaine cherchent à s’associer avec des grandes entreprises françaises pour mener à bien des projets en GNV et de nouvelles unités de traitement en biogaz. La Normandie prévoit investir davantage dans le développement de la biométhanisation dans la région. De nombreux projets d’unités de biométhanisation menés par des entreprises s’accélèrent à Rivière-du-Loup, à Fresne, à Méthabraye et à Fos Cavaou. À Angers, une entreprise cherche à aider le transport maritime à effectuer la transition vers le gaz naturel renouvelable (GNR). De grandes entreprises spécialisées en biogaz s’associent pour effectuer des investissements sur des projets importants, alors que d’autres voient leur croissance doubler dans les derniers mois.

 

FAITS SAILLANTS:

Municipalités et villes

  • Angers Loire Métropole a inauguré aujourd’hui sur le site de la station d’épuration de la Baumette à Angers une unité de traitement de biogaz. Directement injecté dans le réseau de gaz naturel exploité par GRDF, ce gaz vert devrait prochainement alimenter une station-service pour les transports urbains. Ouverte en 2011, la station d’épuration de la Baumette à Angers a intégré une unité de production de biogaz par méthanisation, la première de ce type dans le grand ouest. Auparavant, le gaz alimentait des chaudières sur le site et le surplus de méthane allait rejoindre un ballon extérieur pour être ensuite brûlé par une torchère, sans être valorisé.

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  • En complément de l’appel à projets « mobilité bio-GNV » lancé début février, la région Nouvelle Aquitaine vient de publier un nouvel Appel à Manifestation d’Intérêt destiné à accompagner le développement de gaz « vert ». Présenté comme un « appel ouvert à initiatives », ce nouvel AMI vise à répondre aux ambitions de la région en matière de gaz vert. Pour la région, il s’agit d’aller au-delà des objectifs de la loi de transition énergétique qui prévoit une part minimum de 10 % de gaz renouvelables dans les réseaux à horizon 2030.

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  • Mercredi à Gaillon, au cœur de l’usine Biogaz qui traite les déchets organiques, la Région a présenté son plan de développement de la méthanisation en Normandie. Douze millions d’euros investis sur trois ans : c’est ce que va consacrer la Région à un plan de développement de la méthanisation en Normandie, en partenariat avec l’Ademe (*). « C’est un sujet évident pour la Normandie, terre d’agriculture, d’agro-industrie, où les agglomérations ont tout intérêt à récupérer de l’énergie pour leurs réseaux chaleurs ».

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Entreprises et organisations

  • Maison mère Fluxys a repris la concession du quai 526-528 au Port d’Anvers afin de mettre du gaz naturel liquéfié (GNL) en tant que carburant alternatif à disposition du transport maritime. Il s’agit là d’un des fers de lance de la Société du Port en vue de rendre les activités portuaires plus durables. D’ici la fin 2019, Fluxys étendra également le service actuel d’approvisionnement mobile des navires en GNL grâce à une installation fixe. Le GNL permet une réduction immédiate et radicale des émissions

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  • Evergaz, acteur de premier plan sur le marché émergent du biogaz, lève 30 millions auprès du fonds Meridiam afin de financer le développement de son portefeuille européen. Les planètes semblent enfin s’aligner pour le biogaz français et Evergaz se donne les moyens d’en profiter. Fondée en 2008 sous le nom de Holding Verte, Evergaz détient déjà 7 installations de biogaz, dont 4 en France, deux en Allemagne et une en Belgique, et une huitième en construction. Mais, à 1,5 million d’euros l’investissement moyen en fonds propres, Evergaz se trouve considérablement renforcé par l’entrée à son capital de Meridiam Transition.

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  • Après moult péripéties et reports, l’usine de biométhanisation de la SEMER a atteint un volume suffisant de biogaz pour le démarrage du bioraffinage qui devrait s’effectuer au plus tard à la fin mai. La nouvelle a été confirmée par le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé. «Ça fait un bout que les volumes convergent. Malgré le froid, la production du biogaz actuellement via le LET et les matières accueillies à l’usine a atteint 450 mètres cubes par heure. On sait qu’avec les températures plus chaudes nous aurons aussi plus de matières», souligne M. Lagacé.

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  • Cette fois, le projet est sur de bons rails. Une unité de méthanisation verra le jour dans la zone industrielle du Fresne. Une réalisation portée par un groupe d’agriculteurs. Le permis de construire a été validé le 27 mars dernier. Une étape décisive dans la réalisation de l’unité de méthanisation qui sera construite sur un terrain de plus d’un hectare derrière les Fromagerie Perreault à Meslay-du-Maine. Déjà mis sur la table il y a quelques années, le projet n’avait pu aboutir. Cette fois, soutenus par la communauté de communes, douze agriculteurs du secteur et Engie biogaz sont parvenus, après consultation avec les habitants et en se rapprochant du Cerfrance, à mettre en avant l’intérêt de cette construction.

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  • Air Liquide a mis en service, depuis le début de l’année 2018, trois nouvelles unités de production de biométhane aux Etats-Unis, en France et au Royaume-Uni, doublant ainsi sa capacité de production de biométhane qui atteint désormais 60 MW, équivalent à 500 GWh en année pleine de production. Le spécialiste des gaz industriels a décidé, au cours des quatre dernières années, environ 100 millions d’euros d’investissements dans la production de biométhane.

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  • Dans le cadre de la transition énergétique et de la forte demande en énergie plus propre, Elengy et sa filiale Fosmax LNG, propriétaire du terminal méthanier de Fos Cavaou, viennent d’acter la construction d’une station de chargement de camions citernes en gaz naturel liquéfié (GNL*) au terminal de Fos Cavaou. Le transport de GNL par camion-citerne ou « GNL porté » permet d’approvisionner des sites industriels non raccordés au transport de gaz naturel ainsi que des sites de distribution de GNL carburant terrestre et maritime.

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  • Méthabraye, l’un des plus gros méthaniseurs de France, regroupe 34 agriculteurs qui ont mobilisé 7,3 millions d’euros. Il va fournir du gaz de ville à Vendôme (Loir-et-Cher). Un méthaniseur porté par 17 exploitations agricoles à Savigny-en-Braye (Loir-et-Cher) achève ces jours-ci les tests d’injection de biométhane au réseau de gaz de ville à Vendôme (Loir-et-Cher). La mise en service complète est prévue en juin. Ce chantier, qui comprend un transformateur sur place et un poste d’injection à Naveil, en périphérie de Vendôme, a nécessité 6,8 millions d’euros d’investissement, auxquels s’ajoutent 0,5 million d’études et de frais annexes.

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