Malgré la PPE, des Villes et des organisations vont de l’avant

Par | 2019-03-15

MUNICIPALITÉS ET VILLES

Chauconin-Neufmontiers : le méthaniseur d’Étienne alimentera bientôt plus de 3 000 foyers

L’unité de méthanisation est exploitée depuis près de trois ans par deux agriculteurs. Qui, devant le succès du site, augmenteront bientôt leur capacité d’injection de biogaz dans le réseau GRDF. « Au départ, personne n’y croyait », se souvient Étienne Proffit, L’unité de méthanisation de cet agriculteur, qu’il exploite depuis près de trois ans à Chauconin-Neufmontiers avec son collègue Raphaël Dujardin, est pourtant un succès. À tel point qu’il augmentera bientôt sa capacité d’injection de biométhane dans le réseau GRDF. Étienne Proffit en a fait l’annonce ce vendredi, lors d’une visite du site organisée avec la société de distribution de gaz.

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Energie : coup de frein pour la filière biométhane

En plein essor dans les Pays de la Loire, la filière biométhane est fragilisée par le projet de feuille de route énergétique de l’Etat. C’est une énergie “made in France”, renouvelable, peu polluante, qui permet de lier agriculture et écologie et de valoriser des déchets. En 5 ans, la production française de biométhane est passée de zéro à plus de 1,2 milliard de kWh l’an dernier, de quoi alimenter plus de 100 000 logements. Dans les Pays de la Loire, six sites (dont celui de L’Oie, en Vendée, qui produit du biogaz à partir de lisier de canard et de déchets d’abattoir) injectent du biométhane dans les réseaux, pour une capacité de production de 127 millions de kWh, soit la consommation annuelle de 10 580 logements.

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Vitrolles : les bus vont rouler au gaz naturel

En 2021, les autobus de Vitrolles et alentours vont circuler en utilisant le carburant gaz naturel. La décision a été prise par la Métropole d’Aix-Marseille-Provence en octobre 2017. Pour y parvenir, la collectivité va faire construire un nouveau dépôt de bus et une station GNV (gaz naturel pour véhicules). Une consultation vient d’être lancée pour attribuer une délégation de service public relative à la création et à l’exploitation d’une station GNV publique à l’Anjoly (Vitrolles) pour l’avitaillement des véhicules de transport public et de marchandises, ainsi que l’aménagement et d’exploitation d’un parking poids lourds et de services associés.

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En Ile-de-France, GRDF investit dans la méthanisation et le bioGNV

Malgré une PPE réduisant les ambitions du biogaz en France, GRDF reste en ligne avec son objectif de 30% de gaz renouvelable d’ici 2030. En région Ile-de-France, quelque 120 projets sont en cours. De quoi produire suffisamment d’énergie pour alimenter 3000 bus au gaz naturel. Le biogaz n’est pas encore un des vecteurs majeurs de la mobilité en France, surtout dans la mobilité individuelle. La technologie est clairement mature et profite d’une dynamique nette depuis plusieurs années. Elle souffre toutefois d’un manque de mise en valeur. Dernier exemple, la Publication Pluriannuelle pour l’Énergie qui a plombé les ambitions de la filière avec des objectifs réduits pour 2030.

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ENTREPRISES ET ORGANISATIONS

«On risque de tuer la filière» biométhane s’inquiète GRTgaz

GRTgaz s’inquiète du projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) dont les conditions tarifaires pourraient affaiblir un biogaz en pleine croissance. On déplore souvent le retard français en matière de méthanisation. Alors que la filière a amorcé un spectaculaire rattrapage, son élan pourrait être stoppé. C’est du moins ce que craint GRTgaz, principal exploitant des autoroutes du gaz naturel en France, en pointant du doigt le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) 2019-2023, rendu public le 25 janvier.

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Au Ghana, des excréments pour produire de l’électricité et du compost

Pendant des décennies, les matières fécales de la capitale ghanéenne ont été rejetées dans l’océan, à proximité d’un village de pêcheurs. Depuis 2016, l’entreprise Sewerage Systems Ghana les utilise pour produire du biogaz. Elle ambitionne de s’implanter dans chaque région du pays. A Jamestown, un quartier pauvre de la banlieue ouest d’Accra, la capitale, le ballet des camions est incessant. Les véhicules se dirigent vers l’entreprise Sewerage Systems Ghana, qui fait face à l’océan Atlantique. Quelque 200 camions déversent quotidiennement les excréments humains de la capitale Accra dans cette usine qui a ouvert ses portes en novembre 2016. L’objectif : générer de l’électricité grâce au biogaz, mais également produire du compost.

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Costa Croisières met à l’eau son premier paquebot au GNL

Et de deux ! Après AIDA Cruises, qui a lancé l’été dernier le tout premier paquebot au gaz naturel liquéfié (GNL) au monde, au tour de Costa Croisières de mettre à l’eau son vaisseau fonctionnant avec ce carburant bien plus propre. Les paquebots de croisière représentent une aubaine pour les villes portuaires. Mais depuis quelques années, ils sont davantage médiatisés pour les fumées polluantes qu’ils rejettent que pour leurs retombées économiques. A juste titre, dans certaines villes littorales, jusqu’à 30% de la pollution de l’air proviendrait du trafic maritime. Pour verdir leur image, préparer le durcissement de la réglementation et réaliser des économies de carburant, les croisiéristes optent désormais pour des paquebots au gaz naturel liquéfié en remplacement du fioul maritime.

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Le bio-GNL, le carburant des territoires qui réduit les émissions de 88%

Primagaz, InVivo et Cryo Pur se mobilisent pour développer une filière bio-GNL dans les territoires : une solution vertueuse sur le plan écologique et bénéfique sur le plan économique. Chiffres clés : Les transports routiers de marchandises représentent 42 % des émissions de gaz à effet de serre du transport routier. Le bio-GNL carburant permet une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 88 % par rapport au gazole routier, tout en assurant une autonomie aux poids lourds de plus de 1500 km avec un plein. En mars 2018, dans le cadre du plan de libération des énergies renouvelables, le Ministère français de la Transition écologique et solidaire s’est prononcé en faveur du développement d’une filière biométhane dédiée à la mobilité pour contribuer à décarboner les transports.

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NOUVELLES & RECHERCHES

Et si la filière biométhane pensait au digital pour devenir compétitive ?

Responsable de 20% des émissions de gaz à effet de serre, l’agriculture est aussi partie de la solution pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles grâce à la production de biogaz et de biométhane à partir des déchets agricoles. Le dernier projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) français oblige cette filière naissante à devenir vite compétitive. Le digital peut l’y aider expliquent Isabelle Viennois, directrice des activités Energie & Utilities et Florian Beguin, manager chez CGI Business Consulting. Commençons par un rappel très utile pour comprendre la recherche et les investissements réalisés pour produire du gaz « vert » : le biométhane émet en moyenne 23,4 g CO2/kWh contre 227g CO2/kWh pour le gaz naturel.

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En Bolivie, 25 % des voitures en circulation roulent au gaz naturel

Une transition d’envergure qui a permis au gouvernement bolivien d’économiser plus de 2 milliards de dollars sur ses importations pétrolières. Si elle reste encore très timide en France, la croissance des voitures GNV en Bolivie est tout simplement exponentielle ! D’après Alejandra Huaylla, déléguée en charge du programme national pour la conversion des véhicules au gaz naturel, le parc bolivien est passé de 40.000 véhicules en 2005 à 390.000 en février. En Bolivie, les véhicules au gaz naturel représentant désormais 25 % de l’ensemble du parc automobile.

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