Avantages de l’énergie propre : sauver des vies et générer un rendement économique énorme

Par | 2016-03-15

Les avantages de l’énergie propre sont étudiés par des chercheurs de l’université Duke en Caroline du Nord, aux États-Unis. Dirigés par le professeur de sciences du climat Drew Shindell, ils sont parvenus à calculer des projections concluant que l’énergie propre pourrait jouer un rôle vital pour la préservation de la vie dans le futur. Elle pourrait stopper ou réduire le réchauffement climatique et générer un air plus propre.

Leur hypothèse principale est que les États-Unis honoreront leurs engagements en marge de la COP21 en mettant en place des politiques d’énergie et de transport propres, en diminuant leurs émissions de GES d’au moins 67% et en gardant le cap sur l’objectif global de maintenir la hausse de température en dessous de 2°C. D’après leurs conclusions, au total 300,000 vies pourraient être sauvées d’ici 2030 seulement aux États-Unis.

Les avantages de l’énergie propre sur l’environnement

Les bénéfices d’une énergie propre sur l’environnement sont indéniables, particulièrement pour la réduction de GES et le changements climatiques. Économiquement, le retour sur investissement en énergie propre s’observe généralement à long terme, ce qui explique d’ailleurs pourquoi, entre autres, la transition vers l’énergie propre s’est initiée et propagée aussi lentement.

Concernant cet aspect, la recherche de Duke prévoit un retour sur investissement annuel de US $250 milliards à court terme d’ici 2030. Elle affirme que ce montant serait de cinq à dix fois plus important à long terme, notamment dans l’occurrence d’une synergie internationale pour l’énergie propre.

Les avantages de l’énergie propre sur l’aspect social

L’aspect social de l’énergie propre est sans doute celui le plus ardu quand il s’agit de démontrer de quelle façon il est statistiquement et empiriquement affecté. Par exemple, le réchauffement climatique générera sans doute une augmentation du nombre de désastres naturels extrêmes et une désertification s’élargissant à partir des tropiques.

Ils constituent tous deux des déclencheurs d’exodes démographiques massifs vers les pôles qui devraient subir un impact moins marqué. Cependant, les conséquences de telles migrations massives seraient désastreuses sur tous les aspects de notre monde, soient social, environnemental et économique.

Pour extrapoler exclusivement l’impact d’un air plus propre sur l’aspect social, les scientifiques de Duke ont réalisé des projections de leurs données sur la préservation de la vie et de problèmes de santé à large spectre, comme les décès prématurés et l’asthme. Ils ont conclu que, d’ici 2030 aux États-Unis, les politiques d’énergie propre pourraient réduire les décès prématurés de 175 000 et les politiques de transport propre, de 120 000.

Après 2030, la diminution annuelle de décès prématurés serait de 22 000 grâce à l’énergie propre et de 14 000 grâce au transport propre. De plus, le respect par les États-Unis des engagements pris à COP21 pourraient induire une réduction de 29 000 crises d’asthme nécessitant une hospitalisation d’urgence pour les jeunes mineurs américains et empêcher la perte de jusqu’à 15 millions de jours de travail pour la population active.

Heureusement, la transition vers l’énergie propre est maintenant bien enclenchée, et les secteurs privé et public s’impliquent de plus en plus dans cette voie verte. Les bénéfices environnementaux sont évidents, les bénéfices économiques sont vérifiés, et les bénéfices sociaux sont extrapolés. Le biogaz est déjà prouvé comme étant économiquement viable, socialement engageant et proactif, ainsi que carboneutre, renouvelable et propre pour l’environnement.

Par conséquent, il semble logique de sensibiliser la population pour faire connaître le potentiel de cette source d’énergie renouvelable et le promouvoir mondialement auprès des décideurs, dans les pays développés tout comme dans les pays en développement.  Les énergies propres doivent devenir partie intégrante de la solution globale au changements climatiques.

Par Simon Lefebvre | 2016-03-15

Sources: Environmental Expert, US Environmental Protection Agency (image)