Les gouvernements européens catalysent la filière biogaz

Par | 2019-01-24

Voici les nouvelles biogaz et en énergie renouvelable dans le monde. Dans cette édition, nous nous attardons tout particulièrement sur les initiatives des Villes en matière de développement d’usines de biométhanisation ou de stations services. Notons aussi, par ailleurs, l’action du gouvernement français pour alléger les coûts de raccordement des installations de biométhanisation au réseau de gaz publique, la naissance d’un nouveau label, gage d’équipements de qualité en France et l’appel de la NGVA pour attirer l’attention du Parlement européen sur les véhicules BioNGV.

 

GOUVERNEMENTS ET POLITIQUES

Production de biogaz : un arrêté fixe à 40 % la prise en charge des coûts de raccordement

Selon un arrêté du ministre de la Transition écologique paru le 12 janvier, le taux de réfaction applicable aux coûts de raccordement des installations de production de biogaz aux réseaux de transport de gaz naturel est fixé à 40 %, dans la limite de 400.000 euros. Les coûts de raccordement s’entendent des coûts du branchement et des coûts du poste d’injection. Ce taux de prise en charge est le même que celui applicable au raccordement aux réseaux de distribution.

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La filière « méthanisation » se réunit et lance le label Qualimétha

Le groupe de travail « méthanisation », installé par le ministère de la transition écologique et solidaire, avait dévoilé, le 28 mars 2018, 15 propositions pour accélérer le développement de la filière partout en France. Ce lundi, une nouvelle réunion a été organisée pour faire le point sur ces mesures. Parmi les grandes avancées la réfaction des coûts de raccordement des installations de méthanisation au réseau de transport de gaz naturel. Il y a un peu moins d’un an, le gouvernement réunissait le groupe de travail « méthanisation » pour la mise en place de mesures qui viendraient accélérer le développement de la filière. Parmi les propositions, un accès au crédit facilité pour la méthanisation agricole, un renforcement des démarches qualité ou encore la création d’un guichet unique pour l’instruction des dossiers réglementaires.

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NGVA appelle l’Europe à inclure le bioGNV dans les normes CO2

Une négociation se joue actuellement pour un accord final entre le Parlement européen et le Conseil au sujet d’un nouveau règlement fixant des normes contraignantes sur les émissions de CO2 des poids lourds. NGVA Europe plaide pour l’adoption, dès l’étape intermédiaire de 2025, d’une méthodologie pour inclure le cas des carburants gazeux renouvelables. Plus globalement, l’association européenne attire à nouveau l’attention sur le cas des carburants synthétiques et renouvelables dont les vertus ont été maintes fois mises en avant dans la lutte contre le dérèglement climatique et les objectifs finaux de réduction des émissions de CO2. Il s’agit de valoriser les formules de combo véhicule-carburant les plus efficaces, notamment pour donner un signal clair aux constructeurs et producteurs de ces carburants, qui pourront poursuivre leurs efforts d’investissements.

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MUNICIPALITÉS ET VILLES

Feignies : L’unité de méthanisation opérationnelle d’ici fin 2020

Trois ans après les premières véritables discussions, la société Sambre agriculture méthanisation environnement (SAME pour les intimes) vient d’être officiellement créée. Prenant la suite de l’association du même nom, née il y a un peu plus d’un an, c’est elle qui va désormais devoir mener à son terme le projet d’unité de méthanisation. Dix-sept agriculteurs de la Sambre et du Bavaisis, ainsi que la communauté d’agglomération Maubeuge-Val de Sambre sont actionnaires de cette société. Chacun apportant le même investissement de 36 000 € pour permettre de construire cette unité sur une parcelle de la zone de la Marlière, à Feignies. « Nous sommes les premiers en France à mener ce type de collaboration » souligne Luc Dessars, président du conseil d’administration et agriculteur à Colleret.

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Biométhanisation: la Ville prépare le terrain

Dans quatre mois, la Ville de Québec entamera la construction d’un centre de biométhanisation. En préparation, elle formera au cours des prochaines semaines ses 5000 employés municipaux à la gestion des résidus et tiendra des consultations publiques le 6 février pour changer le zonage. Avec ce centre, la Ville veut réduire la pollution et valoriser les boues municipales et les résidus alimentaires. Actuellement, les boues municipales de Québec sont séchées et brûlées à l’incinérateur et les cendres sont enfouies directement dans le sol à Saint-Tite-des-Caps. Avec ce centre, les boues municipales seront désormais traitées et transformées en gaz naturel et en engrais, ce qui sera beaucoup plus écologique. À partir de 2022, vos résidus de table pourront aussi être traités. Les citoyens pourront les mettre dans des sacs fournis gratuitement par la Ville.

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Soixante stations au gaz naturel vont être installées en Belgique d’ici 2020, dont 25 cette année

D’ici 2020, le nombre de stations au gaz naturel comprimé (CNG) en Belgique devrait passer de 110 à 170. Cela passera notamment par l’ouverture de 25 d’entre elles au sein du réseau de Dats 24, qui en compte déjà 63. C’est la marque elle-même qui l’a annoncé, à l’occasion du début du salon de l’auto de Bruxelles. Un véhicule au gaz naturel s’adresse à chaque profil d’utilisateur et son prix est abordable. Dans le même temps, il offre une solution immédiate pour améliorer la qualité de l’air. Des facteurs qui expliquent pourquoi de plus en plus de voitures au gaz naturel sont immatriculées en Belgique, analyse Dats 24. Ce carburant émet jusqu’à 31% moins de CO2 et réduit de 75% les émissions de particules fines et de NOx, d’après une étude de la Commission de régulation de l’électricité et du gaz. De plus en plus de constructeurs optent pour le CNG.

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ENTREPRISES ET ORGANISATIONS

Monchecourt : du gaz de ferme pour la ville

Après le projet Saint Ro’Vert qui est monté jusqu’au ministère de l’environnement. Monchecourt continue son vert dynamisme avec un projet privé appuyé par le SCOT, Douaisis Agglo, la CCCO, la ville, GRDF et la chambre d’agriculture. Rien ne se perd, tout va se transformer avec Biostrevent, surtout les déchets organiques des fermes qui n’auront pas le temps de fermenter à l’air libre. Ces déchets vont produire non plus du gaz coke comme l’ancienne et polluante cokerie de Saint-Roch, ni du gaz de ville mais bien du gaz de campagne pour les urbains. Le projet fait suite à une idée de Francis Beague, agriculteur de Masny, qui depuis cinq ans a essayé de convaincre la ferme Brabant à la production conjointe d’un biométhane provenant des déchets agricoles. Cette idée a pu devenir projet avec l’avancée rapide des technologies.

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300.000 tonnes d’émission de CO2 évitées par les acteurs publics

La consommation annuelle d’électricité verte du marché UGAP représente 10% de la consommation des communes françaises [1] , soit 1,2 milliard de kWh ; et a permis d’éviter l’émission de 300.000 tonnes de CO2 depuis 2016. Relais des politiques publiques, l’UGAP met à disposition de l’ensemble de la sphère publique des solutions pour optimiser l’achat d’énergie en y intégrant l’électricité verte et le biogaz ainsi que des services d’efficacité énergétique. La centrale d’achat public dispose d’atouts factuels pour obtenir les meilleurs prix : 10 milliards de kWh de gaz et d’électricité achetés par an, des typologies clients variées, une répartition géographique sur tout le territoire ainsi qu’une nouvelle ingénierie d’achat. L’expertise, le temps et l’argent épargnés pour les 7 000 clients peuvent ainsi être mis au service de l’efficacité énergétique.

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Des transporteurs optent pour un carburant plus propre

L’ouverture d’une station au gaz naturel comprimé (GNC) à Blois par la société AS 24, filiale de Total, n’aurait pas pu se faire sans l’engagement d’entreprises. Le groupe Catroux, basé dans le Blaisois, a décidé de se lancer.
« Actuellement, nous disposons de six véhicules roulant au gaz naturel comprimé. Nous en avons commandé dix-sept autres que nous réceptionnerons dans le courant de cette année et en 2020 », a expliqué, hier, lors de l’inauguration de cette station, Cédric Servais, directeur d’exploitation chez Catroux, spécialisé dans le transport palettisé de marchandises et de meubles en vrac. Située rue Robert-Nau, à Blois, cette station, en service depuis le 27 septembre, est réservée aux transporteurs, avec un système d’abonnement (lire NR du 18 octobre 2018). Avec un plein, l’autonomie est de 600 km environ.

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NOUVELLES & RECHERCHES

En Italie, les ventes de voitures GNV ont progressé de 14.3 % en 2018

Alors que l’idée de la mobilité durable fait son chemin en Europe et ailleurs, il est intéressant de s’intéresser à ce qui se passe chez nos voisins. L’Italie n’a jamais cessé de s’intéresser au gaz naturel pour l’alimentation des voitures particulières. L’année dernière, 37.438 voitures au GNV ont été nouvellement immatriculées sur le territoire, contre 32.761 en 2017. Le mois de décembre semble cependant annoncer un revirement de situation en 2019.
En Italie aussi il existe un malus pour inciter les automobilistes à lâcher les modèles les plus émissifs en carbone. Au-dessus de 160 grammes de CO2 par kilomètre, la loi de finance qui s’appliquera du 1er mars 2019 au 31 décembre 2021 prévoit une pénalité qui s’étendra de 1.100 à 2.500 euros.

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