BiogasWorld Hebdo Vol 31

Par | 2017-11-23

IEA Task 37 : comment la digestion anaérobie réduit les émissions

16 novembre 2017 – L’équipe de travail IEA Task 37 a analysé le potentiel de la digestion anaérobie dans la réduction des émissions dans l’atmosphère. Parmi les domaines de l’étude, l’agriculture, les laiteries, les grands centres urbains, les algues et les micro algues. Tous les domaines dans lesquels le biogaz trouve son application, nous en avons parlé avec Jerry Murphy de l’IEA Task 37.

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Locminé ouvre une station-service de gaz vert GNV au grand public

16 novembre 2017 – Dès demain, une station service grand public distribuera du bioGNV issu de la méthanisation du pôle énergétique Liger, à Locminé. Un carburant sans émission de particules et à empreinte carbone nulle qu’on pourra acheter comme dans une station ordinaire, 24 h sur 24 avec une carte bancaire. Dès demain, une station service grand public distribuera du bioGNV, issu de la méthanisation du pôle énergétique Liger, à Locminé (Morbihan).

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ENGIE réorganise sa filière gaz naturel, biogaz et hydrogène 

17 novembre 2017 – Engie réorganise sa filière gaz naturel. Après avoir cédé ses actifs de l’activité amont GNL à Total, le groupe change de braquet et veut désormais s’imposer comme un leader du biogaz et de l’hydrogène. Cela faisait plusieurs mois que l’information était dans les tuyaux. Le groupe Engie avait fait circuler directement ou indirectement l’information selon laquelle il voulait céder certains de ses actifs dans le gaz naturel. Une opération pensée pour dégager des liquidités mais aussi réduire le risque face à un marché international que le groupe jugeait trop volatil. La forte baisse du cours du pétrole de 2016-2017 avait en effet refroidi les ardeurs du groupe et engendré des pertes financières conséquentes. Aussi, Engie cherche à présent à se positionner comme l’un des leaders de l’efficacité énergétique, de l’économie bas carbone. Le biogaz est alors entré en plein centre de la mire du groupe.

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Première canadienne: un fabricant de biocarburants ratifie un accord avec Qantas Airlines et des agriculteurs australiens

17 novembre 2017 – Les agriculteurs australiens cultiveront bientôt des plantes oléagineuses canadiennes pour fabriquer du biocarburant grâce à une nouvelle entente conclue entre l’entreprise québécoise Agrisoma Biosciences Inc. et Qantas Airlines. Ce partenariat, le premier du genre en Australie, amènera Agrisoma à travailler avec des agriculteurs australiens pour cultiver la graine Carinata, une graine de moutarde industrielle non alimentaire qui produit une huile de haute qualité, idéale pour le biocarburant aviation et le biodiésel renouvelables. « L’objectif à long terme de ce partenariat est de cultiver la plante sur une superficie de 400 000 hectares, ce qui permettra à terme de produire plus de 200 millions de litres de biocarburant pour répondre aux besoins de la compagnie aérienne », indique Steven Fabijanski, Ph. D. et président et chef de la direction d’Agrisoma.

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La production de gaz renouvelable agricole pour les nuls en vidéo

18 novembre 2017 – Le ministère français de l’Agriculture et de l’Alimentation présente pour les novices en la matière les principes de la méthanisation agricole, processus biologique permettant aux exploitants agricoles de produire une énergie renouvelable appelée le biogaz. Léa Molinié, chargée de mission expose la fabrication du biogaz et les usages domestiques auxquels il peut être destiné.

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La méthanisation à domicile, solution pour les déchets de cuisine

20 novembre 2017 – À l’occasion de la semaine de réduction des déchets, focus sur une technologie qui pourrait bien révolutionner la gestion des résidus organiques produits par les ménages : la micro-méthanisation. Aujourd’hui, la méthanisation a le vent en poupe. Le procédé de dégradation de la matière organique par les micro-organismes en absence d’oxygène conquiert les exploitations agricoles qui nourrissent les digesteurs de déchets agricoles. La digestion anaérobie produit du méthane qui peut rejoindre le réseau de gaz naturel ou alimenter une turbine pour produire de l’électricité. Les résidus de l’opération –le digestat– sont utilisés en engrais organiques. «L’idée, c’est d’utiliser cette technique à une échelle beaucoup plus petite pour équiper des quartiers d’habitation ou des zones de restaurants, explique Axelle Degueurce, chercheuse à l’Irstea de Rennes. Les ménages pourront ainsi voir à proximité de chez eux la transformation de leurs déchets en ressource énergétique ».

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Pourquoi et comment utiliser le digestat dans les sociétés agricoles italiennes ?

21 novembre 2017 – Des meilleures conditions de culture et de stockage dynamique du carbone dans le terrain font partie des avantages principaux pour les agriculteurs quand ils utilisent le digestat, outre une meilleure résilience du terrain. Les aspects positifs sont aussi innombrables au niveau agronomique et économique, dont peut bénéficier la société agricole après avoir pris connaissance des caractéristiques du digestat conformément au nouveau décret italien (agro-zootechnique ou agro-industriel). Nous en découvrons plus sur le nouveau décret avec Guido Bezzi du CIB.

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Total : met en place un projet de neutralisation des émissions carbone des voyages en avion du groupe

21 novembre 2017 – Yann Arthus-Bertrand (Président de la Fondation GoodPlanet) et Patrick Pouyanné (Président-directeur général de Total) signent un accord pour lancer un projet en Inde, qui améliorera la vie de 45.000 personnes et contribuera à la lutte contre le changement climatique. Ce projet vise à déployer 8.400 biodigesteurs dans l’état du Telangana. Ce dispositif de compensation carbone volontaire permettra d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 50.000 tonnes de CO2 par an et générera des crédits carbone certifiés, sur une durée de 10 ans. Cela équivaut aux émissions liées à l’ensemble des déplacements en avion des collaborateurs du Groupe.

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30% de gaz renouvelable en France en 2030, possible selon les distributeurs

21 novembre 2017 – À l’occasion de la publication du bilan prévisionnel pluriannuel commun de la demande de gaz en France, GRDF, GRTgaz, le SPEGNN et TIGF estiment qu’il est possible de porter à 30% la part du gaz renouvelable dans la consommation finale de gaz en France en 2030. Dans ce scénario “volontariste”, le gaz renouvelable pourrait en effet atteindre 90 TWh dès 2030. Les opérateurs de réseaux gaziers soulignent à ce titre la nécessité de mesures d’accompagnement ciblées afin d’accélérer le développement des installations de production de biométhane, soutenir la filière gaz dans la mobilité et favoriser l’essor de nouvelles générations de gaz renouvelables.

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