La production d’énergie renouvelable à partir de déchets est de plus en plus courue par les municipalités québécoises et françaises

Par | 2019-10-11

Voici les nouvelles biogaz et en énergie renouvelable dans le monde.

GOUVERNEMENTS ET POLITIQUES

Alain Maron veut implanter à Bruxelles le même centre de biométhanisation qu’à Herstal: «Le tri des déchets organiques sera bientôt obligatoire»

Alain Maron (Ecolo), nouveau ministre bruxellois de la Propreté, de l’Environnement, de l’Énergie et du Climat, a visité cette semaine le centre de biométhanisation de Herstal géré par l’intercommunale liégeoise Intradel. L’écologiste souhaite implanter un site pareil en région bruxelloise et rappelle que le tri des déchets organiques sera imposé par l’Europe dès 2023. L’occasion pour lui aussi de développer sa politique en matière de propreté à Bruxelles : « Diminuer de moitié nos déchets rapidement ». Situé en bord de Meuse, le centre de biométhanisation de Herstal, couplé à l’incinérateur d’Intradel en impose.

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MUNICIPALITÉS ET VILLES

Une station pour véhicules au gaz de ville à Alençon

La station-service a été inaugurée hier par Territoire d’énergie 61. Mais elle ne sera pas ouverte aux particuliers, seulement à la flotte du syndicat départemental et à des partenaires. Basé à Valframbert (dans la zone d’activité d’Écouves) aux portes d’Alençon, le Territoire d’énergie 61 a inauguré mercredi une station de gaz naturel. Une première dans l’Orne. « Le GNV, c’est du gaz naturel utilisé comme carburant, indique Philippe Auvray, président de Te61 (ex-syndicat d’électrification de l’Orne). C’est le même gaz que celui utilisé pour le chauffage ou la cuisson.

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Carburer aux déchets

Et si on transformait nos ordures en énergie renouvelable ? C’est le pari de plus en plus de municipalités québécoises qui produisent du gaz naturel à partir de leurs déchets. Une petite révolution s’amorce, une poubelle à la fois! Tout ce qui pue et qui attire les mouches intéresse Sylvain Trépanier, directeur du centre de biométhanisation de Varennes. En bordure de la route Marie-Victorin, l’installation ultramoderne a l’air d’une petite raffinerie avec sa tuyauterie et ses deux gros réservoirs appelés « digesteurs ». Ici, on « digère » le contenu des bacs bruns de 27 municipalités de la Montérégie pour faire du biogaz partiellement purifié.

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A Bordeaux, comment le quartier de la Benauge va-t-il réduire ses déchets ?

Sur la rive droite de Bordeaux, dans le quartier de la Benauge, un défi de taille a été lancé par la Maison de la Nature et de l’Environnement (MNE). D’ici le mois de juin, le quartier va mettre en avant une action environnementale sans précédent. Porté par Boris Cousin, président de la Maison de la Nature et de l’Environnement Aquitaine Bordeaux qui regroupe une cinquantaine d’associations et de structures de l’économie sociale et solidaire, l’action est d’envergure, pour couvrir une zone intitulée “Quartier ZZ Bastide-Benauge”, entre les quartiers Bastide et Benauge.

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La première usine de biogaz de Normandie vient d’ouvrir à Fécamp

Produire du gaz à partir de déchets agricole, c’est devenu une réalisée avec l’usine de méthanisation de Fécamp inaugurée le 3 octobre 2019. C’est la première installation de ce type en Normandie. Raymond-Marie Demare est agriculteur aux Loges (Seine-Maritime). Il fait partie des 39 exploitants agricoles ayant signé un contrat avec la centrale de biométhanisation des Hautes Falaises. Il s’est engagé à fournir 6OO tonnes de lisier par an. A la clef, une économie annuelle de 6000 euros. Le site de méthanisation de Fécamp est le premier de ce type en Normandie. Il fournit en gaz 1400 foyers, soit 11% de la consommation de la commune. La centrale est directement connectée au réseau de gaz fécampois.

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ENTREPRISES ET ORGANISATIONS

EBI Énergie, le Groupe Crevier et Énergir lancent une nouvelle génération de stations-service avec la participation du Circuit électrique

EBI Énergie, Groupe Crevier, Énergir et le Circuit électrique ont dévoilé aujourd’hui la première station multiénergie au Québec comptant l’offre de carburants la plus complète sur le marché. Grâce à un investissement de plus de 10 millions de dollars, la station offre à la fois des carburants traditionnels et alternatifs aux milliers d’automobilistes et camionneurs qui, chaque jour, empruntent l’autoroute 20 entre Montréal et Québec. Cette nouvelle génération de stations-service se veut évolutive et s’inscrit dans la transition vers des carburants moins émissifs.

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Une station GNV dans la métropole

Dans le cadre d’un accompagnement vers des modes de déplacements décarbonés, GEG met en place une quatrième station de GNV (gaz naturel de ville) pour alimenter des camions et des particuliers. La station ressemble à n’importe quelle autre : un toit de tôle blanc, des pompes… mais pas d’essence. Située à proximité de l’autoroute à la Tronche, elle a été mise en service au début de l’été par GEG et distribue du GNV (gaz naturel de ville) principalement importé, mais aussi du gaz issu de la station d’épuration Aquapole, nommé biométhane – une énergie locale et issue de nos déchets, qui permet une réduction drastique des émissions toxiques habituelles.

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Biométhane : une station-service verte arrive à Ploërmel

Porté par la société Liger BioConcept (Locminé), une station biométhane nommée Karrgreen s’installera à Ploërmel (Morbihan). La première station-service BioConcept grand public de Bretagne a été ouverte à Locminé (Morbihan), en 2017, par la société Liger. Celle-ci développe son offre en implantant sur la ville de Ploërmel une station bas carbone pour produire son propre carburant Karrgreen®. Pour rappel ce carburant est fabriqué à base de matières organiques toutes issues des différentes activités du territoire : agro-industries, exploitations agricoles, collectivités (dans un rayon moyen de 20 km). Au total, ce sont 42 types de déchets organiques qui sont valorisés énergétiquement.

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NOUVELLES & RECHERCHES

GNL : le carburant alternatif économiquement le plus viable pour les navires

Le gaz naturel est le seul carburant, parmi toutes les alternatives à ceux utilisés, viable à court terme pour le secteur maritime. C’est ce que met en lumière un rapport publié par SEA/LNG, une fondation britannique engagée dans la promotion de l’utilisation du GNL. « Cette étude conforte notre conviction selon laquelle, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la qualité de l’air, les armateurs et les gestionnaires de navires doivent agir de manière décisive et investir dans des navires capables de traiter le GNL. Cela améliorera la durabilité à long terme du secteur des transports maritimes, tout en préservant un avantage concurrentiel pour les armateurs et les opérateurs qui facilitent le commerce mondial ».

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Une nouvelle technique permet de produire du biogaz avec des déchets organiques liquides

Comment extraire de l’énergie renouvelable de déchets liquides tels que le purin, les boues d’épuration ou certains effluents organiques industriels ? Une étude publiée ce jeudi par GRTgaz révèle le potentiel d’une nouvelle technique, la gazéification hydrothermale, pour la production de gaz renouvelable. Se chauffer ou rouler avec du gaz extrait de déchets liquides tels que le lisier ou les boues d’épuration ? Ce serait possible grâce à une nouvelle technologie prometteuse, la gazéification hydrothermale, estime GRTgaz, l’un des deux gestionnaires du réseau de transport de gaz en France.

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