De l’ambition et de l’innovation pour une transition énergétique réussie!

Par | 2018-12-07

Voici les nouvelles biogaz et en énergie renouvelable dans le monde. Dans cette édition, l’Inde et la France révèlent leur stratégie de transition énergétique pour les prochaines années. En France, la région d’Auvergne Rhône-Alpes investit dans l’innovation en énergies renouvelables. Un consortium formé de plusieurs entreprises reconnues souhaite stimuler la filière du BioGNL pour les camions et les stations de ravitaillement. Des entreprises et des Villes créent de l’énergie propre avec de nouveaux types de matières organiques. 

 

GOUVERNEMENTS ET POLITIQUES

L’Inde accélère sa transition vers le gaz : 10.000 stations GNV d’ici 10 ans

Révélant un grand plan pour le lancement d’une nouvelle économie basée sur le gaz, le Premier Ministre indien, Narendra Modi, annonce un objectif de 10.000 stations de ravitaillement GNC d’ici 10 ans. Le chantier est colossal et pourrait permettre de créer plusieurs centaines de milliers d’emplois à travers le pays. Officialisé ce jeudi 22 novembre par le Premier Ministre, Narendra Modi, le plan énergétique du gouvernement indien souhaite accélérer la transition vers une nouvelle économie basée sur le gaz. Parmi les principaux objectifs, celui de compléter le réseau de distribution à travers l’ensemble du pays pour parvenir à desservir 70 % de la population.

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Programmation Pluriannuelle de l’Energie : les annonces d’Emmanuel Macron

L’objectif de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) est avant tout de donner à tous les Français le mode d’emploi pour atteindre collectivement la neutralité carbone d’ici à 2050. Présentée par le président de la République ce 27 novembre à l’Elysée, elle fixe une feuille de route énergétique pour dix ans aux 125 000 salariés de la filière nucléaire française et 107 000 employés des énergies renouvelables, mais également à l’intégralité du peuple français sur l’approche à adopter pour la transition énergétique du pays. Voici un récapitulatif des annonces de ce matin : Zoom sur le changement des chaudières au fioul : Emmanuel Macron a annoncé l’objectif de sortir du fioul d’ici 10 ans. Il ne s’agit ni d’une interdiction du fioul, ni d’une obligation de changer sa chaudière.

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MUNICIPALITÉS ET VILLES

Première unité de biogaz liquéfié 

Le 23 novembre, a eu lieu l’inauguration de l’unité de méthanisation Méthabraye en Loir et Cher. Première en France : le gaz est liquéfié puis transporté avant d’être injecté dans le réseau GRDF près de Vendôme. Impatients s’abstenir: il a fallu attendre pas moins de 6 ans pour que les porteurs du projet de méthanisation « Méthabraye » voient enfin le bout du tunnel. Un projet marquant dont le coût total est de l’ordre de 6,8 millions. Les 17 exploitations associées étaient réunies pour inaugurer cette réalisation collective le 23 novembre, aux côtés des partenaires dont l’ADEME qui ont épaulé ce projet original. Ce rapprochement entre exploitations autour de la méthanisation n’est pas le fruit du hasard puisque le groupe d’agriculteurs concernés se connaissait préalablement dans les cuma locales (Distribraye, Carrefour, Poulinière…).

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Transition énergétique : la région Auvergne Rhône-Alpes et ses partenaires injectent 10 millions d’euros dans le fonds « Oser EnR »

Créé fin 2013, le fonds d’investissement « Oser EnR » soutient une vingtaine de projets de production d’énergie renouvelable sur la région. Les projets dans les domaines de la méthanisation, du bois-énergie et du solaire sont des axes prioritaires. Pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, la région Rhône-Alpes créait, fin 2013, un fonds d’investissement dédié au développement des énergies renouvelables (EnR) sur son territoire. Le changement de gouvernance à la tête du conseil régional n’a pas mis à mal cette structure qui associe une dizaine de partenaires privés*. Bien au contraire. Le fonds Oser, étendu à la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes, participe aujourd’hui au financement de 18 projets hydroélectriques, photovoltaïques, solaires, etc. pour un montant de 8 millions d’euros.

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COP 24 – L’usine de méthanisation d’Amiens alimentée par les feuilles mortes

La Conférence de l’ONU sur le climat (COP24) se tient actuellement à Katowice en Pologne. L’occasion de faire le point sur les pratiques en faveur du climat dans les Hauts-de-France. Exemple à Amiens où l’usine de méthanisation traite 500 tonnes de feuilles mortes pour alimenter la métropole. La transition énergétique est un enjeu vital pour les pays. Dans nos contrées dépourvues de carburants fossiles, la méthanisation apparaît comme une alternative pour générer du bio-gaz. C’est le cas dans des fermes, à la campagne, et aussi en ville, où les feuilles mortes sont recyclées. La moitié des feuilles mortes ramassées à Amiens Métropole sert à faire du compost, l’autre est dirigée vers l’usine de méthanisation d’Amiens Nord. Cette dernière traite 15 000 tonnes de déchets verts, 53 000 tonnes d’ordures ménagères d’Amiens Métropole par an.

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ENTREPRISES ET ORGANISATIONS

GNV : 8 stations et 330 poids lourds déployés en IDF d’ici 2022

Dans le cadre du projet européen Olympic Energy, huit stations et 330 poids lourds GNV seront déployés d’ici 2022 en région Île-de-France. Pour accélérer le développement d’une mobilité faible émission en Europe, la Commission européenne a lancé en mai 2018 la deuxième vague de son appel à projets « Connecting Europe Facility » (CEF). Elle vient d’attribuer une subvention de 5,7 millions d’euros au projet Olympic Energy qui vise à développer l’utilisation du gaz naturel véhicule en Île-de-France. Dans ce cadre, huit stations d’avitaillement en GNV et en bioGNV seront construites dans la région d’ici 2022.

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La Première Nation Squamish accepte une entente de 225 M$ pour une usine de GNL

La Première Nation Squamish, en Colombie-Britannique, a approuvé une entente avec Woodfibre LNG, dont elle pourrait tirer 225 millions de dollars de revenus sur 40 ans. Woodfibre est un projet d’usine de gaz naturel liquéfié (GNL) de 1,6 milliard de dollars. Il prévoit le transport de GNL du nord de la Colombie-Britannique jusqu’à Squamish qui sera ensuite acheminé vers les marchés asiatiques. L’usine serait construite sur le site d’une ancienne usine de pulpes. La semaine dernière, la majorité du conseil de la Première Nation a voté en faveur du projet en demandant qu’il respecte 25 conditions sur le plan environnemental, selon un communiqué de la Première Nation. Seuls deux conseillers sur huit s’y sont opposés. « Les communautés font parfois face à des décisions difficiles et il est vrai que cela a été une décision difficile pour plusieurs », déclare le porte-parole du conseil, Khelsilem, dans le communiqué.

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Hurtigruten veut convertir ses paquebots au biogaz

Leader de la croisière d’expédition, Hurtigruten prévoit de convertir plusieurs de ses navires au gaz naturel d’origine renouvelable. Des « poissons morts » et des déchets organiques comme carburant alternatif : voici comment Hurtigruten met en avant sa stratégie de verdissement partiel de sa flotte. Plus concrètement, l’armateur norvégien annonce qu’il utilisera du biogaz liquéfié issu de la fermentation de ces déchets pour faire fonctionner une partie de ses paquebots de croisière. La compagnie, qui a récemment réceptionné 4 nouveaux bateaux hybride-diesel, promet qu’une partie de sa flotte sera convertie au gaz naturel liquéfié d’origine renouvelable d’ici 2021. A cette échéance, au moins 6 de ses 17 navires seront donc propulsés avec un système combinant biogaz, GNL et batteries électriques. «Ce que les autres voient comme un problème, nous le voyons comme une ressource et une solution.

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BioLNG EuroNet veut accélérer le développement du GNL en Europe

Consortium composé de Shell, DISA, Scania, Iveco, CNH Industrial et Nordsol, BioLNG EuroNet souhaite accélérer le développement du bioGNL à travers l’Europe. Au total, les différents membres du consortium prévoient le déploiement de 2.000 camions et de 39 stations GNL supplémentaires. Intégrées à un réseau paneuropéen, celles-ci seront construites en Belgique, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne et en Espagne. Pour les différents membres du consortium, le développement de la filière GNL sur le segment des poids-lourds passe impérativement par une production d’origine renouvelable. Pour ce faire, la construction de production de bioGNL est annoncée aux Pays-Bas. Exploitée par Nordsol, celle-ci sera capable de produire jusqu’à 3000 MT/an de bioGNL.

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NOUVELLES & RECHERCHES

La méthanisation pourrait créer 15 000 emplois d’ici 2020

Il y a plein de signaux qui indiquent que cette “nouvelle” façon de produire de l’énergie va décoller dans les années à venir, et avec elle des milliers d’emplois : la méthanisation, c’est le fait de produire du gaz à partir de la fermentation de résidus. Résidus agricoles, déchets ménagers ou boues des stations d’épuration… Ce biogaz peut se réinjecter dans le réseau gazier ou être utilisé pour produire de l’électricité. De l’électricité et du gaz verts, bien sûr, parce qu’on est dans le 100% renouvelable. Aujourd’hui en France, la méthanisation balbutie. Le biogaz ne représente que 1% dans la part du gaz consommé. On compte un peu moins de 600 unités, mais 300 projets de nouvelles usines sont annoncés, et on constate une volonté que ça bouge. François de Rugy, le ministre de l’Écologie, a annoncé qu’il voulait porter à 10% la part de biogaz en 2030.

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